Ankara, à la campagne
Quand nous arrivons à Ankara, par l'une des autoroutes qui cernent la ville, il fait un froid intense, nous rappelant ainsi que la ville est au centre de la péninsule turque, mais aussi au milieu du plateau anatolien, à 1000 mètres d'altitude..
Nous nous installons dans un hôtel-camp au bord du fleuve, qui, le soir venu, nous fait un spectacle des 1000 lumières de la grande cité ; c'est féerique. Le lendemain matin, nous constatons que nous allons vivre à côté d'un troupeau de moutons, qui n'hésite pas à aller brouter le long de l'autoroute et qui nous rappelle que le nom Ankara est tiré de celui d'Angora, la laine qui couvre les chèvres de la région. Les amphores en terre cuite qui décorent les allées de notre campement nous indiquent que nous sommes en pleine terre hittite, dont Ankara est aussi la capitale .
Enfin, le document qui nous a remis le responsable de notre campement, explique, en langue anglaise, qu'Ankara a été développée , sous le nom d'Ancyre, 6 siècles avant J.C. par des ... gaulois, les Galates ! Ce sont eux qui ont créé la forteresse et les remparts entourant la vieille ville, dans laquelle nous visiterons un fabuleux musée, celui de l'Anatolie !